Chemin des îles
Il faisait froid sous le soleil et dans le vent d'hiver, mais les arabesques du golfe offraient par intermittence des accalmies tempérées, des saveurs de micro climat. Le mimosa en fleurs offrait ses senteurs. Longeant le sentier du tour du golfe, nous avons laissé l'ïle Berder derrière nous pour rejoindre les sept îles. Impossible de toutes les apercevoir, s'il s'avère qu'elles sont bien sept et qu'une île n'est pas recouverte par la petite mer! Un banc de sable blanc relie l'île la plus proche au continent.
Les marcheurs se font rares, l'ambiance est déserte et paisible, seul le vent par moment nous accompagne. Dans la lumière du jour les courants se croisent. Si la marée venait soudain à remonter, le banc de sable disparaitrait et nous serions coincés sur l'île. Les courants sont trop dangereux pour être traversés à pieds!
Pique- niquer dans le froid ressemble à une grande traversée avec ce goût de frugalité si particulier qui invite tôt ou tard à une petite récompense. Ici les îles sont aussi nombreuses que les jours de l'année on a le sentiment de ne jamais pouvoir en manquer et que sur chacune un petit monde a vu le jour ou le verra sans doute à son heure.